Des jours sans rien
Je me rapelle ces cellules vides
Tout petits bouts de vie sordides
Je passe ma journée à attendre
Que quelqu'un tente de la comprendre
Il vaut mieux apprendre à mentir
Se supporter tant mal que pire
Mieux vaut apprendre à oublier
Que tous les jours faut se lever
Trouver la force d'y croire encore
Quand tout notre corps hurle "assez"
Sourire à des gens inconnus
Quand ceux qu'on aime ne sourient plus
Dans la galerie de nos amours perdues
Se souvenir que l'on n'est rien
Qu'un paranthèse dans le destin
Sous-particule du genre humain
Et ces journées sont toutes les mêmes
Avec nos peurs et nos "je t'aime"
Avec cette solitude amère
On vit – on meurt et on espère
Une dernière lettre abandonée
Du rouge à lèvres sur un café
N'importe quoi pour oublier
Que tous les jours faut se lever…
(Glardon/Melatonin)
Cette chanson décrit pas mal les trois semaines que je viens de passer à l'armée